ECO-GESTES : TOUS MOBILISÉS

Une

Les crises climatique et énergétique que nous traversons conduisent la ville de Monteux à intensifier ses efforts en faveur de la lutte contre le changement climatique.

Monteux n’a pas attendu la crise pour agir : les efforts se poursuivent activement. L’enjeu est majeur, un vrai défi est à relever pour l’avenir de la planète et l’avenir de nos territoires. Pour que les efforts de chacun soient efficaces, nous devons TOUS nous y mettre !

Que je sois dans le cadre de ma vie professionnelle ou personnelle, voici quelques exemples d’écogestes faciles à mettre en œuvre au quotidien :

Cliquez sur les "+" pour découvrir les éco-gestes

    • Je ferme les stores et/ou rideaux durant la nuit

    Un volet fermé pendant la nuit peut réduire la déperdition de chaleur de la fenêtre jusqu’à 60 %. Cette économie peut atteindre 10 % du chauffage selon l’étude ES-SO (European Solar-Shading Organisation). Fermer les rideaux permet de réduire la sensation d’inconfort provoquée par l’effet de paroi froide.

    • Je vérifie la température ambiante et je me couvre si besoin avant de modifier le réglage

    En été comme en hiver, une fâcheuse tendance existe : modifier le réglage de la température des appareils uniquement en fonction de son ressenti et sans vérifier la température ambiante au préalable.

    • J’évite d’encombrer les radiateurs

    Pour que la chaleur se diffuse dans la pièce, il faut que les radiateurs ne soient pas encombrés. Vérifiez que rien n’empêche la chaleur de circuler autour de vos appareils : meubles, dossiers, vêtements, rideaux...

    • Je ferme les portes entre les espaces chauffés et ceux qui ne le sont pas

Confort_maison

Le saviez-vous ? Un degré de plus, c’est 7 % de consommation de chauffage en plus.

À chaque vague de froid, l’ADEME (Agence de la transition écologique) nous rappelle que 19 degrés est la température idéale pendant la journée dans les bureaux. L’agence estime que ce niveau permet de limiter la consommation d’énergie.

    • Je fais attention à ne pas mettre d'obstacles aux apports de lumière naturelle par les fenêtres

    Pour diminuer le recours à l’éclairage artificiel, il est préférable d’avoir un maximum de lumière naturelle qui entre dans la pièce.  

    • Au travail, je privilégie une lampe de bureau à l’éclairage de toute la pièce. A la maison, je pense à éteindre la lumière dès que je quitte une pièce.

     

    • J'agence les espaces de travail ou les fauteuils pour profiter au maximum de la lumière naturelle.

    Un bureau proche de la fenêtre aura moins besoin de lumière artificielle. Pensez tout de même à orienter votre bureau de manière à ne pas avoir le reflet du soleil sur votre écran d’ordinateur.

Le saviez-vous ?  

10 minutes d’éclairage inutile 3 fois par jour c’est l’équivalent de 5 jours d’éclairage à la fin de l’année

L’éclairage représente 19 % de la consommation électrique mondiale et environ 6 % des émissions de gaz à effet de serre.

Eclairage
    • J’éteins et coupe le courant des appareils avant de quitter la maison ou le bureau et lorsque je ne m’en sers pas : ordinateur, écran, imprimante, chargeur, vidéo projecteur, ventilation…

    La plupart des appareils consomment même à l’arrêt. Alors éteindre oui, mais complètement : je mets mes appareils hors tension. Je peux débrancher ou utiliser des multiprises à interrupteur.  

    • Je règle mon ordinateur pour qu’il se mette en veille après un court temps d’inactivité (5 - 10 minutes)

     

    • Je règle la luminosité des écrans pour avoir un bon compromis entre confort et économie d’énergie

     

    • Je choisis le mode de gestion de l’alimentation "économie d’énergie" sur l’ordinateur s’il en existe un

    L’avantage des réglages, c’est qu’une fois qu’ils sont faits, on n’a plus à y penser ! Je prends quelques minutes pour effectuer ces réglages ou revenir dessus si nécessaire. Les états de veille sont programmables et permettent d’économiser de l’énergie. Attention à bien paramétrer la veille de l’écran et celle de l’ordinateur.

    • J'imprime uniquement si c’est nécessaire et en noir et blanc, recto-verso

    Je pense aussi à vérifier l’aperçu avant d’imprimer, cela m’évitera des mauvaises surprises et un gaspillage des ressources. Exemples : mauvais format de papier, page blanche en fin de document, etc.

    • Je limite le nombre de programmes ouverts et inutilisés sur l’ordinateur et le nombre d’onglets sur internet

    La plupart des logiciels et des onglets ne consomment pas d’énergie quand ils ne sont pas utilisés.

    Par contre, ceux qui sollicitent ou envoient régulièrement des informations contribuent à augmenter la consommation de votre ordinateur et des équipements qui acheminent les données (box, routeurs et serveurs). Exemples : services d’email en ligne ou réseaux sociaux qui s’actualisent en continu.

    • Je trie et supprime mes mails, dossiers et photos inutiles

    Plus je stocke de données, plus il faut faire fonctionner des centres de données pour les conserver. En faisant régulièrement le tri dans mes appareils (ordinateurs, téléphones, cloud...), je contribue à réduire la consommation des centres de données.

numerique

Le saviez-vous ?
4 % des émissions mondiales de
gaz à effet de serre sont dues au
numérique
15 000 km c’est la distance
moyenne parcourue par une donnée
numérique (mail, téléchargement,
vidéo, requête web, etc.) (ADEME)
10 à 12 milliards de mails envoyés
dans le monde en 1h dont 60 %
jamais ouverts (ADEME)

    • Je renouvelle l’air en ouvrant les fenêtres 5 à 10 minutes par jour, même en hiver.

    Aérer permet de baisser le taux de CO2 dans l’air, de réguler l’humidité. En effet, l’air renouvelé est moins humide, facilitant ainsi le chauffage des locaux. Souvent la ventilation est assurée par un système mécanique. Je n'oublie pas d’éteindre le chauffage pendant que les fenêtres sont ouvertes !  

    • Je ferme les portes donnant sur des locaux non chauffés/non climatisés, généralement fermés en hiver/en été.

    Le principe est de conserver plusieurs ambiances thermiques en fonction de l’utilisation de la pièce.

    • Je gère la ventilation  

    Lorsque personne ne se trouve dans le bâtiment, la ventilation n’est pas nécessaire, à part peut-être pour lutter contre un excès d’humidité. Ainsi, la possibilité de baisser, voire de couper la ventilation pendant les moments d’inoccupation du bâtiment permet de faire des économies d’énergie non négligeables.

    • Je fais en sorte de ne pas obstruer ou gêner le fonctionnement de la ventilation (bouches d’extraction).

Le saviez-vous

En général, 5 à 10 minutes suffisent à renouveler l’air d’une pièce. Ce temps est à moduler en fonction de la qualité de l’aération (possibilité de faire un courant d’air ou pas), de l’usage de la pièce (s'il y a eu du monde à l’intérieur en même temps).

    • Je coupe l’eau quand je ne m'en sers pas.

    Quoi de plus élémentaire ? Et ça marche pour tout le monde, tout le temps ! Couper l’eau quand on se savonne les mains, boire avec un verre et non au robinet, rincer la vaisselle efficacement…

    • Je n’ouvre pas le robinet en grand

    Selon l’usage que je dois faire : est-ce vraiment nécessaire d’être toutes vannes ouvertes ?

    • Je me lave les mains à l’eau froide

    À chaque fois que l’on ouvre un robinet en position « chaud » pour se laver les mains, on déclenche la chaudière ou on tire de l’eau du cumulus. Ainsi, les tuyauteries se remplissent d’eau chaude… dont on aura souvent à peine le temps d’en bénéficier.

    • Je surveille les fuites d’eau

    Une fuite d’eau peut être simple à repérer : dégât des eaux, robinet qui fait du goutte à goutte, calcaire dans la cuvette des toilettes… il s’agit d’un gaspillage inutile qui peut faire des dégâts sur la facture.

Eau

LE SAVIEZ – VOUS ?

Un robinet qui goutte peut représenter 4 litres par heure soit 35 000 litres par an.

Une chasse d’eau qui fuit peut représenter 25 litres par heure soit 220 000 litres par an d’eau potable qui partent directement à l’égout.

    • Je prends les escaliers plutôt que l’ascenseur

    Bien sûr, ce n’est pas le même effort dans un immeuble de 3 étages que dans un gratte-ciel ! À chacun de mesurer ce qui lui est possible. Le mécanisme de l’ascenseur n’est pas un gros consommateur d’énergie, ce sont ses équipements qui consomment : éclairage, moteurs de porte… La consommation de l’ascenseur est proportionnelle au nombre de courses effectuées par la cabine. Moins de courses, c’est moins d’énergie consommée. À vos baskets !

    • Je privilégie les mobilités moins carbonées lorsque c’est possible

    A pied, en transports en commun, en vélo, en covoiturage... Vous connaissez Klaxit ? Cliquez ici pour découvrir cette application dédiée au covoiturage professionnel.

    • Je coupe le moteur de mon véhicule à l’arrêt, même pour les courtes pauses

    On dit souvent que c’est contre-productif car le redémarrage consomme plus, oui, mais pendant combien de temps ? La surconsommation étant brève, si vous éteignez le moteur pour une pause de 10 secondes vous êtes déjà gagnants ! Et puis c’est plus sympa pour les voisins qui n’auront pas à subir le bruit et la pollution de votre moteur…

    • Éco-conduite : je roule et j’accélère doucement

    D’autant plus quand le moteur est froid. Il n’est pas nécessaire de faire tourner le moteur au ralenti pour le faire chauffer. Une conduite souple évite du stress et fait faire des économies. Pour une voiture moyenne, rouler à 130 km/h au lieu de 120 augmente la consommation de près d’un litre aux 100 km. Sur un même parcours, une conduite sportive (démarrage en trombe, freinage violent, à-coups et mauvais rapports de vitesse) accroît la consommation jusqu’à 40 %.

    • Je limite le nombre de déplacements

    Si mon employeur le permet, j’opte pour un jour ou plus de télétravail par semaine, je privilégie les rendez-vous en visioconférence lorsque c’est possible. 

LE SAVIEZ – VOUS ?

Les déplacements professionnels et les trajets domicile/travail occasionnent 12 millions de tonnes de CO2 chaque année. C’est le premier poste d’émission de gaz à effet de serre (GES) des activités de bureau. Les 3/4 des trajets se font en voiture, avec, le plus souvent, une personne par voiture. Par ailleurs, les trajets domicile/travail représentent 30 % de l’usage des transports routiers.

mobilite

La majorité des actifs parcourent une distance moyenne de 15 km par jour. En France, plus de la moitié des émissions de GES des transports est due aux voitures, le reste étant imputable aux camions (environ 1/4), aux véhicules utilitaires, aux avions et aux deux-roues motorisées.

Pour aller plus loin